Je ne me sens pas bien, je manque d’énergie ! Comment savoir si je suis en burn out ?
Je constate régulièrement que des personnes qui me contactent pour suivre un coaching prise de parole sont en, ce que j’appelle, « pré burnout » c'est-à-dire, juste au bord du burn out, juste avant de basculer .
Quand elles me disent : »je prends une ou deux semaines de congés et ça ira mieux » par expérience, je sais déjà que ça n’ira pas mieux !
Il vaut mieux réagir avant qu’il ne soit trop tard
C’est triste, c’est terrible, mais je le répète « il vaut mieux réagir avant qu’il ne soit trop tard ». Car quand on a basculé, ça prend souvent 2 ans au moins pour s’en sortir et encore on en sort rarement indemne. C'est-à-dire qu’il faut envisager des changements dans sa vie pour reprendre de l’élan. Par contre,si on s’arrête à temps, on peut espérer se retrouver après quelques mois d’arrêt. Mais en tous cas, l’arrêt est fondamental.
J’ai une boule au ventre, je ne me sens pas bien
La dernière personne que j’ai vu à ce sujet, en coaching individuel, me dit « j’ai une boule au ventre quand je vais au travail et même tout le temps . Mes patrons me disent qu’ils savent qu’ils nous en demandent trop, mais ils comptent sur nous, ils nous trouvent brillants.. .L’ego est valorisé, mais je ne me sens pas bien. »
Et se sentir mal, ça va très vite.
Je pense à une de mes élèves qui débute un nouveau travail, elle est contente mais après 15 jours, elle me dit qu’elle sent que son supérieur lui met une énorme pression et déjà elle sent un malaise, des difficultés à se lever le matin, elle arrive chez moi avec des maux de tête et ce n’est que le début !
L’erreur : ne pas écouter son corps
Se couper de son corps, ne surtout pas vouloir l’écouter.
Dommage car il vous parle, il vous alarme mais vous préférez ne pas l’écouter. Il va donc frapper de plus en plus fort pour se faire entendre.
Je pense à une élève (candidate directe au burn out) que je vois pour la première fois, lorsque je lui propose de commencer par une séance de prise de conscience du corps, afin de faire un petit état des lieux des tensions corporelles, elle me dit : »je ne suis pas réceptive au travail sur le corps ». Dommage, le problème c’est que se couper des sensations corporelles fait partie de cette descente aux enfers.
Ne pas vouloir lâcher son travail
Elle ne s’écoute pas du tout et veut à tout prix tenir alors qu’elle me dit être sûre de pouvoir trouver du travail facilement ailleurs.
Qu’est ce qui fait qu’elle ne veut pas lâcher ce travail qui l’épuise, où il y a beaucoup trop à faire et trop peu de personnel ?
Le burn out n’est pas un signe de faiblesse !
Le burn out n’est pas un signe de faiblesse, ça arrive à des personnes souvent très compétentes et parfois perfectionnistes.
Le burn out, la perte d’énergie, ça vient très vite !
Je m’en suis rendu compte, moi-même, lorsque j’avais été engagée en tant qu’ assistante sociale dans une asbl, un centre psycho. J’avais eu envie de reprendre un travail mi-temps dans une asbl afin d’avoir des collègues, des échanges chaleureux et intéressants. Je suis donc arrivée pleine d’enthousiasme, d’énergie et de bonne humeur. Très vite, j'ai senti ma bonne humeur et mon énergie s’évaporer, pas à cause des patients,que je trouvais chouettes et intéressants, mais à cause de la psychiatre et de l’ambiance générale du centre. Tout d’abord je me suis rendu compte que le travail était fictif et qu’il fallait l’inventer, mais pas de quoi occuper même un mi-temps , donc j’ai très vite ressenti une perte de sens.
Je ne comprenais pas les buts de l’asbl: les thérapeutes sélectionnaient les patients avec lesquels ils souhaitaient travailler. Comme disait un psychologue : « je ne prends que les familles où il y a beaucoup d’amour ». Donc les familles où il y a moins de problèmes!
Etre vigilant, garder sa lanterne rouge en alerte
La psychiatre m’a dit un jour : « je me demande si on a bien fait de t’engager ? « . Immédiatement je me suis dit : « 1 (ma lanterne rouge en alerte), si elle le redit une deuxième fois, je pars sur le champ », ce que j’ai fait à la deuxième remarque.
Partez ou mettez-vous en congé maladie avant qu’il ne soit trop tard !
Je me suis autorisée à partir vite et je m’en suis félicitée.
Cette courte expérience de 4 mois, m’a montré à quel point l’enthousiasme, l’énergie partent vite dès qu’il y a une perte de sens, de l’ennui, des menaces,...Alors imaginez quelqu’un qui est en temps plein, qui subit beaucoup plus de pressions, de menaces, d’harcèlement ou de petites phrases assassines. De plus, pour tenir le coup, on n’écoute pas son corps, on mange plus, ou pas, ou on prend des médicaments pour camoufler des maux de ventre, une perte de sommeil,...
Et surtout la confiance en soi est en berne et la personne craint de ne plus trouver de travail ailleurs.
Et c’est aussi ce qui fait que quand quelqu’un prend un congé maladie pour burn out, elle veut reprendre assez vite de peur de ne plus avoir la capacité de reprendre son travail.
Un seul conseil : partez tant qu’il en est encore temps ou acceptez d’être mis en congé de maladie. Osez vous faire entendre et mettez vos limites au plus tôt.
Reprendre sa vie en main, lui redonner du sens
Surtout investissez votre corps, vos envies, redonnez un sens à votre vie. Prenez du temps pour chercher ce qui vous inspire, vous donne envie, vous met en vie ! Et pour moi, ça passe dans un premier temps, par le corps : dénouer le corps , les tensions, tout ce qui semble serré, rétréci, redonner de la souplesse, de l’espace. de la respiration.
« Détendre le corps, c’est détendre l’esprit, le mental ».
Prenez soin de vous, une nouvelle année va commencer.
Soyez audacieux ! Choisissez avec gourmandise vos résolutions de 2024 !
Les coachings personnalisés de prise de parole sont là pour vous aider et vous accompagner dans le changement. N'hésitez pas à me contacter pour prendre un rendez-vous .