La première impression était l’inquiétude de se retrouvée enfermée pendant 3 semaines et surtout passer de longues soirées sans la moindre sortie.
En plus je suis quelqu’un qui aime aller prendre un petit café à droite à gauche pour lire, pour écrire.
Passer ces premières inquiétudes, ces premiers inconforts, c’est l’occasion d’explorer de nouvelles façons de fonctionner et de sortir de sa zone de confort.
Explorer :
- la solitude
- le fait de prendre le temps (le temps de faire les choses, le temps de ralentir, de réfléchir) .
Ensuite revient très vite le temps des envies :
- de chanter,
- d’écrire,
- de ranger,
- de prendre des nouvelles des amis, de ceux qui sont plus éloignés. S’assurer que tout le monde va plus ou moins bien, encourager l’un, stimuler l’autre , mettre en perspective.
Faire confiance en sa faculté de résiliance, sa disponibilité pour aller vers de nouveaux fonctionnements, un autre avenir proche.
Rester en forme sans les formes. Utiliser tous les outils à disposition :
- chanter,
- faire du qiqong,
- mettre les notes des différentes formations suivies en ordre.
- Prendre soin de soi.
Et finallement le temps passe bien vite. Pas encore eu le temps de lire.
La chance d’avoir des animaux de compagnie : ils nous obligent à rythmer le temps entre les sorties, les repas, les pauses caresses et ronrons.
Applaudir à la fenêtre à 20h : le personnel soignant , tous ceux qui leur permettent de faire leur travail et tous ceux qui continuent courageusemnt de travailler pour notre bien-être à tous.
Proposer à mes élèves du cours de chant de répéter sur skype pour ne pas perdre ce qu’ils ont appris et leur permettre de répéter ensemble puisqu’on ne sait pas combien de temps on va rester confiné.
Faire l’une ou l’autre course, échanger un sourire d’encouragment au vendeur, à la pharmacienne épuisée, à une voisine, échanger trois mots avec mon voisin.
Tout est différent, calme, endormi. Quelle genre de personnes serons-nous après? Qu’aurons nous appris?