Depuis longtemps la prise de la parole en public déclenche en moi des symptômes de stress physiologiques qui m’empêchent de m’exprimer sereinement et paralysent certains de mes projets et souhaits.
J’ai effectué de nombreuses démarches d’analyse et de développement personnel mais je souhaite aujourd’hui travailler sur la dimension corporelle de ce stress, une sorte de mémoire automatique, qui se joue beaucoup autour du souffle et de la respiration.
Louise
C’est une excellente idée et je me réjouis de la demande. Car pour moi il est primordial de s’intéresser à la dimension corporelle pour travailler sur la prise de la parole. En effet on peut en deviser longuement,comprendre ce qui a donné une mauvaise expérience qui nous a bloqué mais après il faut que le corps en prenne bonne note. Nous formons un tout et c’est ce tout qui doit être cohérent.
Les séances de respiration permettent de se mettre dans un état de détente qui va à la fois nous ancrer, nous donner plus de présence et nous permettre de mieux aborder les choses, d'être plus réactif. Ce travail permet à la personne de retrouver la confiance en elle et de se sentir plus solide,moins facile à se déstabiliser. Souvent par inquiétude, les personnes se promènent avec une espèce de carapace qui semble les protéger mais qui les encombre surtout et empêche toute légèreté, toute fluidité et les écrase.
Le but c’est de retrouver au plus vite une solidité interne pour pouvoir mieux aborder la prise de la parole et reprendre sa place. Et surtout reprendre le cour de sa vie en se projetant dans tout ce qui donne envie. Bref retrouver l’élan de faire des projets, de réaliser ses rêves.
Comme je le répète encore et toujours, tout développement personnel doit aussi passer par le corps pour que l’information soit entendue. Si non la tête a compris mais pas le corps et donc l’information ne circule pas. Or pour que les choses changent il faut que les deux comprennent : le corps et la tête.