Emmanuel Macron utilise dans une interview lors d’un JT sur TF1, le belgicisme "carabistouille". Il semble aimer les mots désuets.
Tous les Français se sont demandés ce que ça pouvait bien vouloir dire. C’est un mot qu’on peut apparenter à "baliverne".
Il paraît que ce mot est un mot fétiche de Mélenchon.
C’est amusant cette proximité de nos deux pays et les impairs que ça suscite parfois.
Cela me fait penser à Yves Leterme, en 2007, le futur premier Ministre belge, qui a provoqué la surprise générale quand il a entonné la "Marseillaise" alors qu’on lui demandait de chanter la Brabançonne (l’hymne national belge) le jour du 21 Juillet.
J’adore le français et surtout l’accent français.
Malgré le fait que j’y prête attention lorsque je suis en France, je me laisse facilement démasquée en utilisant, malgré moi, des belgicismes comme :
- « Je ne sais pas » au lieu de « je ne peux pas »,
- « la farde », au lieu de « le classeur »,…
De même, je corrige souvent mes élèves belges lorsqu’ils disent "j’ai dur….", au lieu de "j’ai des difficultés" ou "il m’est difficile".
J’ai remarqué ces dernières années dans le sud de la France l’utilisation de "Je l’ai eu fait", temps surcomposé.
Quand j’écoute la radio, je ne peux m’empêcher de corriger les fautes de Français comme :
- Je vais au coiffeur, alors que la préposition "au" s’utilise pour désigner un endroit, lorsqu’il s’agit de personne on met "chez" : Je vais chez le coiffeur, chez le médecin et je vais à la gare
- ''Il se rappelle de son enfance'' alors qu'on doit dire "il se rappelle son enfance"
- "Je me suis permise de lui dire" au lieu de "je me suis permis de lui dire"
Je dis souvent aux personnes qui doivent parler en public de surtout faire des phrases courtes pour éviter les difficultés de conjugaison.
Mais ne vous méprenez pas, malgré l’attention que je porte à la prise de la parole, je fais moi-même de nombreuses fautes.